Livres sur le fiqh hanbalite

Le fiqh hanbalite fait partie des quatre madhab de notre communauté. Il tire notamment son nom d’Ahmad Ibn Hanbal, un grand savant du IXe siècle.

Les principales caractéristiques du fiqh hanbalite

Une interprétation littérale des textes sacrés : le Coran et la Sounnah sont compris tels quels, sans recours excessif à l’interprétation. Le fiqh hanbalite condamne toute innovation et opinion personnelle, comme le reste des madahib d’ailleurs. Une application stricte des peines légales prononcées dans les textes. A ce jour, l’Arabie Saoudite fait partie des rares pays revendiquant une application stricte de la sharia.

Parmi les fatwas les plus répandues de ce madhab, on retrouve ainsi l’interdiction de la musique instrumentale, des images représentant des êtres animés et de la consommation du cannabis, l’interdiction pour une femme de voyager seule sur de longues distances, l’obligation de porter le niqab pour les femmes,…

Le fiqh hanbalite et le wahhabisme

Actuellement, il s’agit du madhab suivi en Arabie Saoudite. Il a connu un regain d’intérêt au XVIIIe siècle avec le développement du wahhabisme qui s’en inspire. Bien qu’il fasse l’objet de nombreuses critiques, le wahhabisme ne représente pas ce qu’on peut entendre un peu partout.

En réalité, le wahhabisme doit son nom à Cheikh Mohamed Ibn Abdelwahab. Ce prédicateur a prêché le Tawhid dans la péninsule arabique à une époque où les actes d’innovation et de polythéisme s’étaient répandus.

Chacun de ces ouvrages clarifie la aqida authentique, appuyée par le Coran et les hadiths.

Puis, les innovateurs lui ont affilié cette dénomination afin de le discréditer. Quant au fiqh hanbalité, il permet de préserver l’orthodoxie sunnite.

En effet, il s’appuie uniquement sur le dalil dans la mise en application des préceptes religieux.

Ne pas confondre le fiqh et la aqida

Beaucoup de monde font des amalgames entre ces deux domaines. Sachez que la aqida ne fait pas l’objet d’une divergence parmi les quatre madhab.

En effet, le fiqh hanbalité rejoint les trois autres écoles dans les questions relatives à la doctrine. La divergence qui existe entre les jurisconsultes concerne plutôt la pratique religieuse.