Allah dit dans la traduction des sens du verset 9 de la sourate Al-Hash : “Heureux sont ceux qui se préservent de leur cupidité”. Nous allons donc exposer le cas ici de l’avarice dans l’islam. Qu’est-ce que cela signifie ? Quels bienfaits manque l’avare de façon précise ? Et comment s’en détacher par l’aide d’Allah l’Unique ? Réponses juste ici.
L’avarice dans l’islam qu’est-ce que cela signifie ?
L’avarice, en termes linguistiques, signifie l’attachement excessif à la possession d’argent, de richesses et ce, sans en faire l’usage. L’avare va donc se refuser tout et se priver de tout.
Pas étonnant donc qu’en islam notre prophète bien aimé ﷺ l’a comparé à un grand mal. Contre lequel nous devons chercher refuge auprès d’Allah.
D’ailleurs on rapporte de Jabir Ibn ‘Abdillah que le Prophète ﷺ a dit : « Ô Bani Salima ! Qui est votre chef ? ». Nous avons dit : c’est Jouddou Ibn Qays même si nous voyons qu’il est avare. Le Prophète ﷺ a dit : «Et quel mal est plus grand que l’avarice. Votre chef est plutôt ‘Amr Ibn Jamouh (qu’Allah l’agrée) ».
(Rapporté par Boukhari)
Les bienfaits manqués de l’homme avare
Le hadith cité plus haut nous expose clairement qu’il n’y a pas plus grand défaut que l’avarice dans islam. Car, par sa crainte de pauvreté ou d’amoindrir ses biens, l’avare dément ainsi la promesse faite par le Seigneur du ciel et de la terre.
Comme Il le dit dans la traduction des sens du verset 160 de la sourate Al Anam :” Quiconque fera le bien sera récompensé dix fois autant”.
Le prophète ﷺ a comparé l’avarice dans islam à une maladie. Ce mal ronge la personne avare tel que Ibn Al Qayyim nous l’explique. Il dit en effet, qu’elle “le prive des actes de bienfaisance et l’empêche de faire le bien”.
Ainsi sa rétribution est de même nature. L’avare est oppressé, privé de toute paix intérieure, impuissant à faire quoi que ce soit. Petit, jamais heureux, toujours angoissé et triste.”
Un hadith illustre parfaitement cette explication du Noble Savant. Abou Hourayrah rapporte que le prophète ﷺ a dit : « L’avare et le donateur sont à l’image de deux hommes dont chacun porte une armure de fer qui lui couvre la poitrine. À chaque fois que le donateur dépense, elle recouvre sa peau, jusqu’à couvrir le bout de ses orteils et à traîner derrière lui.
Mais, à chaque fois que l’avare veut dépenser quelque chose, chaque maille reste à sa place, il essaie de la détendre, mais elle ne se détend pas. » (Rapporté par Al-Bukhari et Muslim).
Alors comment se détacher de l’avarice dans l’islam ?
Contre tout mal qui touche l’homme, la première chose à faire reste sans aucun doute de chercher refuge auprès d’Allah et de pratiquer la demande de pardon, soit l’istighfar.
En outre, pour être facilité dans ce combat contre soi-même, les invocations sont l’arme inégalable. Chaque jour le croyant pourra citer par exemple cette invocation :
اللَّهُمَّ إِنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ الهَمِّ وَ الْحَـزَنِ، والعَجْـزِ والكَسَلِ، والبُخْلِ والجُبْنِ، وضَلَعِ الدَّيْنِ وغَلَبَةِ الرِّجَالِ
“Ô Seigneur ! Je me mets sous Ta protection contre les soucis et la tristesse, contre l’incapacité et la paresse, contre l’avarice et la lâcheté, contre le poids de la dette et la domination des hommes.”
Enfin, le croyant peut aussi se lever la nuit et implorer son Seigneur au dernier tiers de celle-ci. Afin de pouvoir se détacher de cette maladie qui l’empêche de s’épanouir dans sa religion si sublime.