Le jugement de l’avortement en islam

Le jugement de l'avortement en islam

Beaucoup de personnes cherchent à connaître l’avis juridique de l’avortement en islam sur internet. Cet article met à votre disposition un certain nombre d’éléments de réponse relatifs à cette question. Nous vous proposons notamment de découvrir des fatwas émises par des grands savants de la Sounnah.

L’avortement en islam selon Cheikh Al Albani

La librairie musulmane prend toujours des précautions dans la sélection de ses sources. Lorsqu’on mentionne Cheikh Al Albani, l’auteur de l’ouvrage intitulé “Comprendre les réalités du monde moderne“, on a la conviction de vous proposer un contenu qui ne dépasse pas le cadre du Coran et de la Sounnah.

Cheikh Al Albani, rahimahoullah, a été questionné à propos de l’avortement à l’islam. Dans sa fatwa, il a déclaré que cela n’était pas permis, excepté dans certains cas :

Il a mentionné le cas dont la vie de la mère est exposée. Dans cette situation, il considère qu’on peut envisager l’avortement. Puis, il a exposé le cas de l’avortement avant l’insufflation de l’âme. Son jugement, toujours selon le cheikh, varie au cas par cas.

Cette réponse illustre la sensibilité de ce sujet, puisque chaque cas de figure nécessite une fatwa particulière. Cela nous amène donc à vous rappeler l’importance, ainsi que le rôle des savants dans la Oumma.

Néanmoins, il a insisté sur le fait de l’interdiction de l’avortement en islam après l’insufflation de l’âme, peu importe la raison.

L’avortement en islam, un sujet qui attire

Beaucoup de musulmans se posent la question du jugement concernant l’avortement en islam. Il s’agit d’un sujet de société qui nécessite une attention particulière. Prenons l’avis juridique exposé par cheikh Al Fawzan, hafidhahoullah.

Selon lui, l’avortement avant les 40 jours n’est pas permis, malgré des douleurs ou un risque de divorce. Cependant, si la grossesse peut causer du tort à la vie de la maman, alors, elle peut avoir recours à l’avortement en islam. Il a également mis en relief la nécessité de se référer à l’avis médical prescrit par les professionnels de santé.

Les deux savants mentionnés ci-dessous s’accordent donc à dire que chaque cas de figure nécessite une fatwa spécifique. Ce sujet concerne autant les femmes que les hommes, puisque cette décision se prend généralement à deux. Nous mettons à la disposition de nos akhawat un recueil de fatwas concernant les femmes.

La préservation de la vie

L’islam insiste sur le fait de préserver la vie. En effet, l’individu ne doit pas s’exposer au danger et doit multiplier les causes pour se maintenir en vie. Par exemple, la législation islamique a autorisé la consommation de porc dans la contrainte, si on craint de mourir de faim.

On tient également à faire un rappel concernant la fornication dans notre religion car l’avortement en islam y est étroitement lié. Il s’agit notamment d’un des plus grands péchés. Le musulman ne doit pas s’y adonner, car elle provoque de nombreuses conséquences dramatiques :

  • perversion de la société ;
  • déshonneur ;
  • diminution de la foi ;
  • dégradation du cœur ;
  • éloignement d’Allah.

Cet acte blâmable provoque des effets indésirables aussi bien physiques que spirituels. L’islam a rendu certaines choses permises et d’autres haram pour préserver les intérêts de chacun. En tant que croyant, on se doit donc de craindre Allah en public et en privé, aussi bien dans l’aisance que dans l’adversité.

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