L’interdiction de l’utilisation de l’hypnotisme et du recours aux djinns en Islam

Hypnose en islam

Dans le monde islamique, certaines pratiques sont considérées comme non autorisées en raison de leur lien avec la sorcellerie et l’impermissible. Parmi celles-ci figurent l’utilisation de l’hypnose en islam et la demande d’aide ou de connaissances aux djinns (créatures surnaturelles). Cet article examine les raisons pour lesquelles ces pratiques sont interdites.

Le savoir de l’invisible appartient à Allah seul

Le Saint Coran enseigne que le savoir de l’invisible appartient uniquement à Allah. Aucun être humain ou créature ne peut connaître ce qui est caché sans qu’Allah ne le révèle à ses anges ou à ses messagers. Par exemple, le prophète Salomon, paix sur lui, n’était pas au courant de sa propre mort avant que cela ne lui soit indiqué par une créature terrestre mangeant son bâton.

Les dangers de chercher à connaître l’inconnu

Tenter de connaître l’inconnu en demandant l’aide des djinns ou d’autres créatures est non seulement impie, mais aussi dangereux. Les démons écoutent attentivement les ordres d’Allah pour essayer de voler les nouvelles à transmettre aux humains.

Toutefois, ils mélangent souvent la vérité avec des mensonges, trompant ainsi ceux qui cherchent à obtenir des informations sur l’invisible. Compte tenu de ces dangers, chercher à connaître l’inconnu en demandant l’aide des djinns est interdit.

Utiliser l’hypnose en islam pour obtenir le savoir : une pratique interdite

Il est également interdit d’utiliser l’hypnose en islam pour trouver l’emplacement d’un crime, localiser un objet perdu, guérir une personne malade ou accomplir d’autres actes similaires par l’intermédiaire d’un hypnotiseur. 

Cela reviendrait à adorer ou invoquer les créatures plutôt qu’Allah, ce qui contredit le principe central de l’Islam : vouer l’adoration exclusivement à Allah seul et lui demander aide et assistance en cas de besoin.

Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a conseillé à ses compagnons de ne chercher l’aide que d’Allah lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés. Les compagnons ont suivi cette instruction et n’ont jamais sollicité l’aide des djinns ou tenté d’utiliser l’hypnotisme pour résoudre leurs problèmes.

Jurer par autre chose qu’Allah est considéré comme du shirk

En matière de religion, jurer par quelque chose d’autre qu’Allah est considéré comme associatif (shirk), c’est-à-dire établir des partenaires à côté d’Allah dans la souveraineté, l’adoration ou les attributs.

Il est strictement interdit de jurer par une personne, un être vivant, un lieu, un événement ou quoi que ce soit d’autre qui ne relève pas directement de la divinité.

Hypnose en islam : Prendre quelqu’un comme intermédiaire pour invoquer Allah

De plus, prendre une personne comme intermédiaire pour invoquer Allah et rechercher de l’aide en passant par leur droit ou leur position élevée est également inacceptable. Les compagnons du Prophète ﷺ n’ont jamais adopté cette pratique, car il leur a enseigné à s’adresser directement à Allah lorsqu’ils sollicitaient une assistance.

  • Les connaissances invisibles appartiennent exclusivement à Allah.
  • Demanderez à des djinns ou des créatures de révéler l’invisible est interdit.
  • L’utilisation de l’hypnose en islam est associatif (shirk) car cela revient à demander l’aide de créatures plutôt qu’à Allah seul.
  • Jurer par autre chose qu’Allah est considéré comme du shirk.
  • Prendre une personne comme intermédiaire pour invoquer Allah est inacceptable.

En conclusion, chercher le savoir de l’invisible sans passer par les voies prescrites par Allah dans le Coran constitue une violation des principes fondamentaux de l’Islam.

La tentation de recourir aux djinns. À l’hypnotisme ou à d’autres pratiques interdites peut indiquer un manque de foi en Allah et en Ses promesses.

Il est essentiel pour chaque musulman de garder à l’esprit que la seule source d’aide et de conseils acceptables est Allah Lui-même.

Toutes les autres sources sont non seulement impies, mais aussi potentiellement dangereuses pour ceux qui s’y aventurent.