Né le 1er janvier 1968 dans l’agglomération de la capitale algérienne, Shaykh Azhar (Senigra) fait partie des shouyoukh d’Algérie. Il a passé son enfance près de sa famille conservatrice dont les origines remontent à la wilaya d’Al-Wadi. Nous vous présentons une brève présentation de celui qui est suivi par de nombreux étudiants en science.
Brèves informations à propos de Shaykh Azhar (Senigra)
Très jeune, il s’attache à la fréquentation des mosquées et entreprend de mémoriser le Coran. En parallèle, il suit un cursus scolaire classique, comme le reste des jeunes algériens. Il obtient son baccalauréat en 1988, puis il intègre une université située à Oran, dans l’Ouest de l’Algérie.
Moins d’un an plus tard, il rejoint l’université Houari Boumediene pour les sciences technologiques. Enfin, il étudie à l’Institut national supérieur pour les fondements de la religion jusqu’à en sortir diplômé en 1987.
Avant cette date, à savoir de 1985 à 1987, il dispensait à titre bénévole des sermons dans une mosquée de Mohammadia. Puis, les autorités compétentes lui confieront le rôle d’imam. En 1985, il accomplit son premier hajj en se rendant à la Mecque.
Durant son voyage, il effectue une escale en Jordanie dans l’espoir de rencontrer Cheikh Al Albani, mais en vain. Finalement, il aura l’occasion de se rendre chez lui durant son deuxième hajj, entreprit avec sa mère.
Shaykh Azhar (Senigra) : son passage à Médine
En 1995, le cheikh se rend à Médine avec femmes et enfants dans la ville du Prophète ﷺ. Durant ce séjour d’environ un an, il a l’opportunité d’assister au cours des plus grands oulémas. Il a notamment suivi des cours de Cheikh Rabi Ibn Hadi Al-Madkhali. Il a également assisté à des cours de cheikh ‘Abd Al-Mouhssin al-Abbaad et de Mouhammad ben Hamoud al-Waa’ili.
Son passage en Arabie Saoudite lui a également permis de rendre visite aux membres de l’ifta. Parmi eux, on retrouve notamment Cheikh Uthaymin, Cheikh Ibn Baz…
Depuis son retour en Algérie, il s’investit dans la prédication. De nombreux étudiants en science suivent ses cours. Qu’Allah le récompense pour les efforts qu’il a fournis dans l’étude et la propagation de la science religieuse.
Les savants d’Algérie
Ce pays du Maghreb compte plusieurs chouyoukhs à son actif. On se réjouit de pouvoir profiter des oulémas se trouvant partout dans le monde. Les musulmans expriment le besoin de trouver des gens de science à proximité. Quant à Shaykh Azhar (Senigra), il fait partie des chouyoukhs vers lesquels se tournent aussi les musulmans francophones.