Qu’est-ce que le soujoud ?

Qu’est-ce que le soujoud ?

Quand nous nous apprêtons à apprendre la prière (salat), nous entendons toujours parler de la « sajda ». Celle-ci est appelée aussi « sujud », au pluriel et c’est la prosternation en français. Mais quest-ce que le soujoud réellement ? Comment s’effectue-t-il ? Et se trouve-t-il uniquement dans la prière ?

C’est ce que va développer Comment faire la prière, pour vous, maintenant dans cet article inchâ Allah.

Qu’est-ce que le soujoud et comment s’effectue-t-il ?

Dans la salat, la prosternation est une obligation. Mais elle s’exécute aussi dans d’autres circonstances que nous allons évoquer, bi idhni Leh. Mais quoi qu’il en soit, elle s’effectue de la même façon.

C’est-à-dire, elle se réalise en étant courbé et en appui sur le sol sur sept points qui sont :

Le front et le nez, les mains, les genoux et les pieds tenus verticalement. En effet, la sajda doit se faire de façon à ce que ces sept membres touchent le sol. Aussi, le prieur reste dans cette position le temps de dire trois fois « soubhâna rabi el a’la ».

Qu’est-ce que le soujoud de remerciement ?

Parmi les causes pour lesquelles il est recommandé de se prosterner, il y a le remerciement (sajda chukr envers Allah). En effet, c’est une seule prosternation qui ne nécessite pas d’être en état de pureté. De même, elle ne nécessite pas non plus de se voiler pour les femmes.

Qu’est-ce que le soujoud de distraction ?

Il s’agit de deux « sujud sahwi » qui sont effectués à la fin de la salat. Aussi, elle peut s’exécuter soit avant les salutations, soit après. En effet, elle s’accomplit afin de rectifier les manquements causés par la distraction, lors de la salat. Ces sujud se font pour trois raisons :

L’ajout dans la prière 

Tout d’abord, il s’agit de l’ajout volontaire d’une inclinaison, une prosternation ou une position assise. Ou encore, le fait de se mettre debout volontairement. Dans ces cas-là, la prière devient invalide.

Ensuite, il s’agit de l’ajout involontaire dont on ne se rend compte qu’après la prière. On doit alors réaliser les prosternations de distraction. Ainsi, la salat devient valide.

Enfin, si le prieur se rappelle de l’ajout pendant celui-ci, il doit y revenir et délaisser cet ajout. Cependant, il doit, tout de même exécuter soujoud sahwi. Ainsi, sa salat sera valide.

Le délaissement d’un pilier (ou la diminution) dans la prière 

Tout d’abord, il s’agit du délaissement du Takbir de sacralisation, qui est un pilier. Sans lui, la salat est invalide. Et ceci, que ce soit un délaissement volontaire ou involontaire. Cela s’explique par le fait que par lui s’entame la prière.

Aussi, le délaissement volontairement des autres piliers (autre que le 1er takbir) invalide la salat.

Cependant, il peut arriver que le prieur oublie un pilier dans la première unité de prière (rak’a).

S’il ne s’en rend compte qu’après avoir atteint la deuxième rak’a alors celle-ci prend la place de la première rak’a.

Ainsi la première rak’a est annulée. A condition d’avoir atteint le même pilier à la deuxième rak’a.

Dans le cas contraire, il revient au pilier oublié de la première rak’a pour l’accomplir et termine sa salat.

Le doute dans la prière

Le doute, c’est l’hésitation entre deux situations. Néanmoins, dans les actes d’adorations, le doute ne doit pas être considéré dans trois cas :

Tout d’abord, si c’est une fausse impression qui n’a pas d’existence, comme les suggestions du diable ;

Aussi, si la personne est souvent prise de doute. C’est-à-dire, au point où il lui devient difficile de faire une adoration sans douter ;

Enfin, si le doute apparaît après l’accomplissement de l’adoration, sans pour autant devenir une certitude.

Qu’est-ce que le soujoud lors de la récitation du Coran ?

Appelée aussi « sajda tilawa », c’est une prosternation qui s’effectue pendant la lecture du coran. Plus exactement, elle se réalise juste après la lecture d’un verset où se trouve le symbole de la sajda. Que ce soit dans la salat ou hors de celle-ci, elle fait partie de la Sunna et n’est pas obligatoire

Aussi, c’est une seule prosternation qui ne nécessite pas d’être en état de pureté. De même, elle ne nécessite pas non plus de se voiler pour les femmes.

Aussi, sauf en prière, il n’y a point de salutation finale ni de Takbîr lors du retour à l’état initial.

Il est authentiquement rapporté que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a invoqué lors de cette prosternation, comme suit :

« Ô Allâh ! Inscris-moi grâce à elle (cette sajda) une rétribution auprès de Toi, décharge-moi grâce à elle d’un fardeau, réserve-la-moi auprès de Toi comme une provision, et accepte-la de ma part comme Tu l’as accepté de Ton serviteur Dâouwd (‘alayhi salam) »

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