Les fêtes religieuses autorisées en Islam

Les fêtes musulmanes autorisées en Islam

Les fêtes religieuses autorisées en Islam sont au nombre de trois. En dehors de celles-ci, les célébrations ne sont pas considérées comme étant des fêtes musulmanes. Le musulman a-t-il le droit de participer à d’autres festivités que celles-ci ? Qu’il s’agisse de célébrer Noël, le jour de l’an, etc. ? C’est le sujet que nous traitons aujourd’hui.

Les fêtes musulmanes en Islam : Ce qu’il faut savoir

Les fêtes en Islam, sont au nombre de trois. Il s’agit de :

  • l’Aïd-el-fitr  (la fête de la rupture du jeûne du mois de ramadhan)
  • l’Aïd-el-adha (la fête du sacrifice)
  • Et l’Aïd-el-ousbou’ (la fête hebdomadaire du vendredi)
     

En plus d’être des moments de partages et de joies, la prière (salât) fait partie intégrante de ces jours précieux. Toute célébrations en dehors de celles-ci n’ont nullement de sens, sont rejetées et considérées comme étant des innovations religieuses (bid3a).

De l’interdiction des fêtes non musulmanes 

Il apparaît clairement d’après l’avis des savants que la participation à des fêtes non musulmanes n’est pas autorisée. De même, le fait de féliciter les gens dans ce genre de pratiques inclut la reconnaissance et l’agrément de cela.

Même si certaines de ces célébrations avaient un fondement légal, elles ont dans tous les cas été abrogées par la dernière Révélation, le Noble Coran. Nul agrément d’Allah donc, ne se trouve dans cela.

Ces festivités sont considérées comme des innovations religieuses au sein même de leurs religions. Que dire alors du fait de les pratiquer alors qu’elles ne font même pas partie de l’Islam ?

En effet, Allah dit dans le sens du verset, dans la sourate 3 au verset 85 : « Et quiconque désire une religion autre que l’Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l’au-delà parmi les perdants. » 

Il n’est donc pas permis de participer aux fêtes de Noël ou de fin d’années et il n’est pas non plus autorisé de présenter nos félicitations à leurs participants.

Cela inclut bien entendu le fait d’échanger des cadeaux ou de partager des repas préparés à cet effet.

En effet, le Prophète (que la Prière et le Salut d’Allah soient sur lui) a dit :

« Quiconque cherche à ressembler à des gens leur est comparable. »

  Allah dit dans la traduction approximative du verset 2 de la sourate 5 :

“Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression.”
Or le fait de participer avec les non-musulmans à leurs festivités est une forme d’entraide dans le péché.

Une fête innovée en Islam : le mawlid an-nabawî

Les savants considèrent par ailleurs que le mawlid an-nabawî (l’anniversaire prophétique) est une bid3a. En effet, le Prophète (que la Prière et le Salut d’Allah soient sur lui) ne nous a pas demandé de célébrer cela.

Les califes bien guidés, ainsi que les compagnons non plus. Ceci a été inventé par la suite, par les hommes qui ne suivaient plus la guidée.

Il y a dans cette célébration, une ressemblance aux chrétiens qui fêtent l’anniversaire de 3issa (que la Paix soit sur lui) et ceci n’est nullement reconnu ou autorisé en Islam.

Ainsi, il ne convient pas non plus au musulman de participer à ce qui est appelé « l’anniversaire du Prophète », même si les adeptes de cette fête prétendent ne rien faire de mal et aimer le Prophète Mohammad (que la Prière et le Salut d’Allah soient sur lui). En effet, l’aimer est suivre sa voie et non l’inverse.

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