Dans cet article, il est question des harakat en arabe. La langue arabe comporte des voyelles courtes, aussi appelées « voyelles brèves ». Mais on retrouve également des voyelles dites longues. Ainsi, certains sons seront allongés, alors que d’autres seront raccourcis.
Quelles sont les harakat en arabe ?
Parmi elles, on retrouve en premier la « fatha » qui correspond en quelque sorte au son [a]. Quant à la transcription graphique de cette harakat en arabe, il s’agit d’un trait légèrement incliné qui se place au-dessus de la lettre qu’elle accompagne.
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S’ensuit la voyelle courte appelée « damma ». Si on devait retranscrire son son en français, on dirait qu’il se rapproche du [ou].
D’un point de vue phonétique, elle s’écrit « ou », voire « u ». Il existe donc plusieurs façons de transcrire le son de cette voyelle en français. en arabe, elle prend une forme similaire au chiffre 9 et vient également se placer au-dessus de la consonne qu’elle accompagne.
Quant à la dernière harakat en arabe, il s’agit de la « kasra ». Elle correspond notamment au phonème [i] de l’alphabet qu’on utilise tous.
Concernant sa graphie, on retrouve un trait incliné qui se positionne sous la consonne, contrairement à la « fatha ». La lecture en arabe nécessite de connaître aussi bien les lettres de l’alphabet arabe que les voyelles.
L’origine du nom des harakat en arabe
Cette question intéressante, on est nombreux à se la poser. En effet, d’où proviennent les appellations « Fatha », « Damma » et « Kasra » propres aux voyelles courtes ?
Concernant la fatha – الْفَتْحَة-, ce mot arabe signifie « ouvrir ». Et quel mouvement de la bouche s’effectue pour prononcer le son [a] ? L’ouverture.
Quant à la damma – الضَّمَّة-, ce terme arabe désigne « regrouper ». Que faisons-nous pour prononcer le son [ou] ? On forme un petit rond tout en rapprochant nos lèvres, on les regroupe.
Enfin, la kasra – الكَسْرَة- désigne le fait de casser en arabe. Or, lorsqu’on prononce le son [i], on casse l’association formée par les deux lèvres en les éloignant.
La quatrième voyelle courte de l’alphabet arabe
Certaines personnes pensent que la soukoun, qui s’écrit en arabe – السُّكُون-, représente la quatrième voyelle courte. Il n’en est rien.
En effet, elle joue au contraire un rôle opposé à celui de la voyelle puisqu’elle apporte un caractère muet. La voyelle, quant à elle, a pour mission de vocaliser la consonne.
On se sert donc de la soukoun afin de prononcer une lettre sans l’accompagner d’un son vocalisé. Donc, les harakat en arabe se limitent à la fatha, la damma et la kasra.
En arabe, le mot – السُّكُون – désigne le fait d’être paisible. La soukoun doit notamment son nom au fait qu’on ne réalise pas de mouvements avec les lèvres.
La lecture de la langue arabe représente en quelque sorte un code à déchiffrer. En effet, il faut lire la consomme, puis la compiler avec le son de la voyelle courte.
Généralement, les livres arabes ne comportent pas de voyelles courtes. Pour lire sans les harakat en arabe, il faut disposer d’un certain niveau en arabe.