Cet article est une occasion pour nous de découvrir ensemble ce qu’est la soukoun. Représentée par un petit cercle au-dessus de la lettre arabe, elle a un impact au niveau de la lecture. Si votre désir d’apprendre à lire et à écrire en arabe vous pousse à vouloir en savoir davantage, lisez ces quelques lignes !
Que faut-il savoir à propos de la soukoun ?
Premièrement, il faut savoir que dans la langue arabe, un mot ne peut en aucun cas commencer par une soukoun. Voilà pourquoi dans l’exemple qui va suivre, nous avons précédé la lettre ب qui se lit [ba] par un [alif] :
اب : ainsi, dans notre cas de figure, imaginez qu’il y a une fatha dans le ا et une soukoun dans le ب. D’un point de vue phonétique, on prononcera cette syllabe avec le son [eb].
Cette façon de procéder s’applique à toutes les lettres de l’alphabet arabe. En effet, lorsqu’un harf contient une soukoun, on prononce uniquement le début de la lettre.
Si on observe cette voyelle courte dans une hamza, on prononcera la lettre comme si on avait le hoquet !
La soukoun dans le Saint Coran
En arabe, on emploie les deux mots “harf sakin” pour désigner une lettre qui contient une soukoun. Celle-ci n’a aucune des trois voyelles, à savoir la damma, la fatha, ou encore la kasra.
On la prononce avec la lettre arabe qui la précède dans une seule syllabe. On ne peut en effet pas les séparer.
A ne pas confondre avec une lettre qui ne contient aucune voyelle, ni soukoun. Par exemple, on retrouve dans le Coran la lettre و sans aucune voyelle dans de nombreux mots.
Elle a pour but de prolonger le son de la syllabe. Veillez donc à bien observer les hourouf lors de la récitation du Coran.
Lorsqu’une de ces cinq lettres – ق ط ب ج د – contient une soukoun, la règle d’al qalqala s’applique. De quoi s’agit-il ? D’une prononciation marquée de la lettre.
Pour plus de détails, partez à la découverte des règles relatives à la psalmodie du Coran. Pour une introduction tout en douceur, Le tajwid simplifié avec l’explication de Farid Ouyalize fera très bien l’affaire !
Les voyelles dans l’alphabet arabe
Aussi appelée harakat, on retrouve parmi elles la fatha, la damma, et la kasra. Chacune d’entre elles provoque un son différent.
Sachez que leur rôle ne se limite pas à cela, puisqu’elles ont également une influence dans la grammaire arabe.
En apprenant l’arabe, vous pourrez petit à petit lire des livres arabes sans harakat. La présence des voyelles courtes, ainsi que de la soukoun représente une des premières étapes dans l’apprentissage de la lecture.
On peut dire qu’apprendre l’arabe fait partie des obligations qui incombent aux musulmans. En effet, il s’agit du moyen nécessaire pour comprendre la parole d’Allah, ainsi que les récits du messager d’Allah ﷺ.
Quant à la lecture du Coran, elle implique également le fait de connaître les hourouf, les voyelles et les règles de tajwid.
Dorénavant, vous savez comment prononcer le soukoun. Alors, passez à l’étape suivante !