La coupe de cheveux en islam est un sujet qui interesse beaucoup d’entrevous ! En effet, la coupe de cheveux dans de nombreux pays suit la tendance et l’évolution de la mode. Cependant, dans la religion musulmane il existe des coiffures autorisées et d’autres qui ne le sont pas. Mais la question qui se pose est : où jeter ses cheveux en islam ?
La coupe de cheveux en islam
En effet, dans les pays européens, nous avons la possibilité de voir des coupes diverses, comme le dégradé, ou encore les cheveux longs, qu’en est il réellement ?
Il est vrai qu’il est possible de trouver plusieurs hadiths mettant ainsi en avant l’uniformisation des cheveux. En effet, rasé de près ou alors cheveux longs, la religion musulmane autorise cela ! Cependant les coiffures non autorisées sont celles qui ont comme caractéristiques de se rapprocher des autres communautés non-croyantes.
Que faire des ongles et des cheveux ?
Maintenant que vous en savez plus sur la coupe de cheveux autorisée ou non, la question qui se pose également, c’est ou jeter les cheveux en islam ? Si ce sujet est souvent la porte de divergences, qu’en est-il ?
L’éminent Cheikh Al-’Outheymine a pour avis que : «Certes, il est préférable que la personne enterre ce qu’elle enlève des cheveux, des ongles, des dents et des choses semblables.» Et cela selon l’avis des juristes en fiqh qu’Allah les récompense et leur fait miséricorde.
Peut-on jeter les cheveux en islam ?
Il est vrai qu’il est courant de jeter les cheveux à la poubelle mais est-ce que cela comporte une interdiction en islam ? Pour le moment nous n’avons vu aucun texte pouvant ainsi laisser croire que jeter ses cheveux pourrait comporter un péché.
C’est pour cela, que nous pensons que cela n’est pas interdit et qu’enterrer ses cheveux pourrait ainsi être meilleur. Allahou a3lem.
Ceci est basé sur un récit de Mil bint Al-Ashari Mashruh (qu’Allâh soit satisfait d’elle).
Elle a dit :
“J’ai vu mon père couper ses ongles avant de les enterrer.
Il a dit, j’ai vu le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم faire la même chose.” [1]
Rapporté par Al-Boukhâri dans, At-Târikh Al-Kabîr (8/45)