Les 14 piliers de la prière

Les 14 piliers de la prière

La prière est le deuxième pilier de l’islam après la chahada, et la première adoration pour laquelle nous serons amenés à rendre des comptes. Elle fait partie des obligations qui incombe à tout musulman et se réalise 5 fois par jour à des moments précis. Mais connaissez-vous les 14 piliers de la prière à respecter de manière scrupuleuse ?

14 piliers de la prière à connaître et à respecter

Les savants musulmans ont défini les 14 piliers de la prière à réaliser impérativement pour que la prière soit valide :

  • La prononciation de takbirat al ihram pour commencer la prière (“Allahu Akbar“).
  • La station debout droite et immobile (qiyam).
  • Le fait de réciter la sourate Al-Fatiha à chaque rakat.
  • L’inclinaison (roukou’) en posant les mains sur les genoux.
  • Se relever de l’inclinaison.
  • Être debout après s’être relevé.
  • La prosternation (soujoud) avec le front au sol.
  • S’asseoir entre les deux prosternations.
  • Se relever après la prosternation.
  • Être détendu et calme pendant chaque posture.
  • Le tachahoud final (profession de foi)
  • Être assis pendant le tachahoud
  • Les deux salutations finales, at-taslim, (“salam aleykoum“)
  • Respecter l’ordre des piliers énoncés

14 piliers de la prière et 8 obligations

En réalité, la salât comprend des conditions, des piliers et des obligations.

On dénombre 9 conditions que voici :

  • L’islam
  • Le discernement
  • Avoir la raison
  • L’entrée du temps de prière prescrit.
  • Avoir les ablutions
  • La purification du corps, des habits et du lieu de prière de toute impureté.
  • Couvrir sa awra.
  • S’orienter vers la Kaaba, (al-Qibla).
  • Enfin, l’intention.

Après les 14 piliers de la prière et ses 9 conditions, il y a aussi 8 obligations :

  • Les takbir (dire “Allahu Akbar”) lors des changements de posture
  • La prononciation de “Sami’a Allahu liman hamida” pour l’imam et le prieur, au moment de se relever du roukou’.
  • Puis, de dire “Rabbana wa lakal hamd“.
  • Dire « Soubhana rabbiya al ‘adhim » durant l’inclinaison.
  • Dire « Soubhana rabbiya  al a’la » pendant les prosternations.
  • Faire al-istighfar (demander pardon à Allah en disant « rabbi ghfir li » entre les deux prosternations.
  • Le premier tachahoud.

Enfin, le fait d’être assis pour le premier tachahoud.

L’importance de comprendre et de méditer le sens

Certes, les 14 piliers de la prière, accompagnés des conditions et des obligations sont essentiels pour accomplir cet acte noble. Mais il faut aussi souligner l’importance de la maîtrise de l’arabe.

En effet, cela permet de mieux comprendre les récitations de la prière. Le tachahoud notamment prend tout son sens lorsqu’on en saisit le sens profond.

Puis, et de manière générale, l’apprentissage de la langue arabe permet de mieux assimiler le message de l’islam. En effet, il s’agit de la langue du Coran et de la Sounnah.

L’ensemble des actes d’adoration de la religion musulmane s’effectue en arabe.

Bien qu’exigeante dans son déroulement codifié, la salât offre un cadre privilégié pour entretenir un lien avec Allah.

Elle ne se limite pas à des mouvements corporels orchestrés ou à des récitations. Mais elle nécessite une certaine méditation.

En effet, il incombe au prieur de se recentrer sur l’essentiel. Pratiquée avec conscience et régularité, elle favorise la spiritualité.

A condition de respecter les conditions, les 14 piliers de la prière et les obligations. Enfin, il y a même des Sounnan de la prière recommandées.