Ibn Abbas, ou plutôt, ‘Abdullah ibn ‘Abbas (qu’Allah soit satisfait de lui) était le cousin paternel du Messager d’Allah ﷺ. Il est né trois ans avant l’Hégire et n’avait que treize ans lorsque le Prophète (que la Prière et le Salut d’Allah soient sur lui) est mort.
Ibn Abbas a émigré avec ses parents, avant la conquête de La Mecque. Il est notamment connu car le Messager d’Allah (que la Prière et le Salut d’Allah soient sur lui) a invoqué pour lui en ces termes : « Ô Allah, instruis-le dans les choses de la religion et apprends-lui les subtilités de l’interprétation. »
Nous vous présentons donc aujourd’hui ce noble Compagnon : ‘Abdullah ibn ‘Abbas.
Ibn Abbas : un maître dans le tafsir et des hadiths
Ibn ‘Abbas, qu’Allah soit satisfait de lui, aimait plus que tout apprendre la religion et ce, depuis son plus jeune âge. Il a consacré sa vie à l’apprentissage, la compréhension, la mémorisation et l’étude de la science islamique.
À l’âge adulte, il est devenu le plus grand spécialiste du Tafsir (explication) du Coran. Des règles de la Sunnah (tradition prophétique) de notre bien aimé Prophète Mohammed (que la Prière et la Salut d’Allah soient sur lui).
Il était donc réputé, reconnu et consulté pour son savoir en la matière.
Comme nous le disions ci-dessus, le Messager d’Allah (que la Prière et le Salut d’Allah soient sur lui), a invoqué Allah, le Très-Haut, en disant :
« Ô Allah ! Accorde-lui la faveur de comprendre la connaissance religieuse. »
(Rapporté par Al-Boukhârî).
Sa`d Ibn Abi Waqqas, (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit à son sujet :
« Je n’ai jamais vu quelqu’un qui possède une plus grande compréhension, une plus grande rationalité, un plus grand savoir et une plus grande clémence qu’Ibn ‘Abbas . »
Il faisait partie de ceux qui ont relaté de nombreux Hadiths du Messager d’Allah ﷺ. En effet, il est dit qu’il a mémorisé jusqu’à 1660 hadiths qui ont été authentifiés par Al-Bukhârî et Muslim.
Un jeune et noble compagnon
Ibn ‘Abbas, n’a pas vécu longtemps avec le Messager d’Allah puisqu’il n’avait que 13 ans à sa mort (que la Prière et le Salut d’Allah soient sur lui).
Cependant, cela ne l’a pas empêché de se distinguer des autres Compagnons comme étant l’un des plus instruits.
D’ailleurs, de nombreux avis religieux se sont basés sur son raisonnement personnel, ce qui le différencie également des autres Compagnons. Il consacra sa jeunesse à l’apprentissage et eut pour fréquentation les compagnons plus âgés que lui, de notre bien aimé Prophète Mohammad (que la Prière et le Salut d’Allah soient sur lui).
Ses occupations n’étaient que science. C’était un compagnon aux nombreuses qualités et il faisait tout ce qui était en ses capacités pour correspondre à l’invocation que le Prophète ﷺ avait faite à son sujet.
Il était doué d’une grande intelligence et avait également pour particularité une mémoire impressionnante. Ce qui lui était d’une grande utilisé dans sa recherche de mémorisation des connaissances.
Ibn Abbas : ses qualités
Ibn ‘Abbas, qu’Allah soit satisfait de lui, était connu pour son sérieux et ses connaissances dans différents domaines.
Nombreux étaient ceux qui venaient le consulter pour apprendre la religion et assister aux cours qu’il donnait. Sa sagesse et sa générosité ainsi que sa préoccupation pour ses semblables en faisaient un homme d’exception.
Il prenait soin de répondre aux questions qui lui étaient posées. Ibn Abbas prenait un réel plaisir à aider et se rendre disponible pour les autres.
Il a dit :
« Prendre soin d’une famille musulmane, pendant un mois, une semaine, ou aussi longtemps qu’Allah le veut, est plus cher, à mon cœur, que d’accomplir le Hajj (grand pèlerinage) après le Hajj, et offrir un cadeau à l’un de mes frères musulmans pour l’amour d’Allah est plus cher à mes yeux qu’un dirham, dépensé pour la cause d’Allah. »
Ibn ‘Abbas s’est consacré à l’adoration jusqu’à l’approche de la mort, en l’an 67 de l’Hégire. Il était alors âgé de soixante-dix ans. L’Imam Mohammed ibn Al-Hanafiyyah a dirigé sa prière mortuaire. Il l’a enterré en disant :
« Aujourd’hui, le savant, conscient d’Allah, de cette Ummah (communauté) est mort. »