Le croyant rencontre des jours heureux et certains plus difficiles. En effet, le musulman n’est pas épargné par les épreuves. De nombreux textes mentionnent le fait qu’Allah éprouve Ses serviteurs qu’il aime afin d’expier leurs péchés. Parmi ses épreuves, on retrouve une pratique, un fléau qui affecte notre Oumma. Découvrez comment dit-on la sorcellerie en arabe.
Dire la sorcellerie en arabe littéraire
Le meilleur des hommes, à savoir le messager d’Allah ﷺ , a dû faire face à cet acte malveillant. Tout cela pour vous dire que vous ne devez pas penser être à l’abri de cette pratique visant à nuire.
Lorsqu’on veut évoquer la sorcellerie en arabe, on va employer le terme « As-Sihr » qui s’écrit السحر. Cette pratique regroupe des rites occultes réalisés afin d’obtenir l’assistance des démons.
Les sorciers ont recours à ces pratiques dans le but d’atteindre l’intégrité physique et affective de leurs victimes.
Pour se faire, ils pactisent avec les djinns. Mais sachez surtout que cette pratique fait partie des interdits d’Allah. Celui qui a recours au sihr, ou sorcellerie en arabe, aura certes mécru.
De plus, il existe des moyens de se prémunir ou de se soigner contre le mal occulte. Les gens de science ont rédigé de nombreux ouvrages afin de nous montrer comment se protéger de la sorcellerie et du mauvais œil.
Concernant la sorcellerie en arabe, elle apparaît à l’avènement de l’islam à la Mecque. Le sihr désigne cette pratique à proprement parler, tandis que le terme sahir désigne le sorcier.
En arabe, on emploie le terme mashûr pour désigner le participe passif.
Les versets coraniques mentionnent le fait que les Mecquois ont rapidement commencé à accuser le messager d’Allah de sahir.
Finalement, ils ont changé d’argumentaire, puisqu’ils ont affirmé par la suite qu’il était ensorcelé, voire possédé (majnoun).
Néanmoins, Allah lui a accordé la victoire sur les Quraysh. La majorité d’entre eux ont finalement fait le choix de rejoindre les rangs musulmans.
Que dit la jurisprudence islamique à propos de la sorcellerie en arabe ?
L’islam condamne le recourt à cette pratique, peu importe les finalités. Si certains font la distinction entre la magie noire et la magie blanche, sachez qu’aucun texte religieux ne vient justifier cela.
Même lorsqu’il subit une injustice, le musulman ne doit pas se servir du mal pour faire face au mal.
Lorsqu’on a subi un acte de sorcellerie en arabe, on doit placer sa confiance totale en Allah. Puis, il existe un moyen d’y remédier : Ar-roqya. Ce terme employé, parfois à tout va, désigne l’exorcisme légiféré. Là encore, il s’agit d’une pratique à appliquer selon les recommandations du prophète Muhammad ﷺ.
De nombreuses personnes proposent d’accomplir cet acte. Néanmoins, leurs rites ne trouvent pas de fondements dans la religion.
Or, le croyant ne doit avoir recours qu’à des pratiques issues du Coran et de la Sounnah. Pour se soigner de la sorcellerie en arabe, il faut donc s’appuyer sur les pratiques mentionnées dans les textes religieux.
Il existe deux types de magie : As-aarf et Al-‘atf. Cheikh Mouhammad al-Wasâbi a expliqué que le premier vise à détourner une personne de ce qu’il aime. Quant au ‘atf, il s’agit de lier une personne à quelque chose qu’il n’aime pas.
Concernant As-sarf, les gens s’en servent pour séparer un conjoint de son époux(se). Cet acte-là, Allah l’a mentionné et l’a condamné dans le Coran. Pourtant, de nombreux musulmans s’adonnent à ce genre de pratiques, minimisant leur conséquence.
Dans la sourate Al Baqara, Allah mentionne Hârout et Mârout, deux anges qui connaissaient la foi et la mécréance.
Ils dissuadaient les personnes désireuses d’apprendre le sihr, ou la sorcellerie en arabe, de mettre fin à leur projet. Ceci dit, s’ils insistaient, ces deux anges les orientaient en direction d’un lieu dans lequel se trouvait cheytane.
Les plus grands péchés en islam
Le Coran et la Sounnah comportent les arguments qui justifient la gravité du sihr en islam. Le messager d’Allah a aussi mentionné la sorcellerie en arabe dans le hadith qui consigne les sept péchés destructeurs.
Le sihr rejoint notamment le shir, l’usure, le fait de consommer l’argent de l’orphelin, le meurtre sans raison valable, fuir le jihad, et la fausse accusation portée à l’encontre d’une femme chaste.
Dans ce hadith, la sorcellerie en arabe occupe la deuxième place.