Voilà un sujet qui fait régulièrement surface dans la communauté musulmane. Des avis controversés que l’on retrouvera chez les défenseurs mais aussi les partisans de la musique en islam. Malheureusement, la plupart des gens qui s’expriment sur ce sujet sensible ignorent les textes de la législation qui, à eux seuls, représentent la source de ce qui est permis ou interdit…
Un hadith incontestable sur l’interdiction de la musique en islam
D’après Abou Malik Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Il y aura des gens dans ma communauté qui vont rendre licite l’adultère, la soie, le vin et les instruments de musique ». (rapporté par Boukhary)
C’est pourquoi, votre librairie musulmane en ligne vous propose cet ouvrage exposant clairement les preuves de l’interdiction de la musique en puisant ses sources à travers le qur’an et la sunna.
Les preuves de l’interdiction de la musique en islam
À travers ce livre l’auteur, invite ses lecteurs à revenir aux textes fondateurs. En effet, il sont autres que le qur’an et la sounna et aux gens de science. Ils constateront ainsi par eux-mêmes qu’avant de s’exprimer sur un sujet religieux, il faut d’abord revenir aux œuvres des savants. Tels que le grand traditionaliste le cheikh al-Albânî, qui analysent et authentifient la législation afin d’en déduire les règles qui en découlent.
L’auteur démontre aussi l’authenticité des hadiths interdisant les instruments de music en islam et après en avoir exposé les preuves. Il y met en évidence les arguments du Qur’an et de la sounna, les paroles des compagnons et les avis des savants concernant son statut dans la législation.
Exemples de quelques paroles bénéfiques : les paroles des imams des 4 écoles
- L’école Hanafite : Abou Tayeb Al Tabari a dit: « Abou Hanifa détestait la musique et comptait le fait d’écouter de la musique parmi les péchés ».
- École Malikite : Ishaq Ibn ‘Issa questionna l’imam Malik Ibn Anas concernant ce que permettait les gens de Médine concernant la music en islam et il répondit : « Pour nous ce sont les pervers qui font cela ».
- L’école Chafi’ite : Selon Ibn Jawzi: « L’imam chafi’i a mentionné dans son livre ‘Adab Al Qada’ que lorsqu’un homme persiste à écouter de la musique alors son témoignage n’est plus accepté et il n’est alors plus une personne de droiture ».
- École Hanbalite : L’’imam Ahmed Ibn Hanbal disait: « La musique fait pousser l’hypocrisie dans le cœur, cela ne me plait pas ».
C’est pourquoi nous vous invitons à découvrir d’autres paroles prouvant le caractère non légiféré de la musique en islam en parcourant ce livre.
Shaykh Muhammad Nasir al-Dîn al-Albani : défenseur et revivificateur contemporain de la sounna. Le renommé Nasir al-Din Al Albani est un savant de l’islam, spécialisé dans la jurisprudence islamique et dans l’authentification des hadiths.
Il commença à se spécialiser dans les études du hadith alors qu’il n’avait que 20 ans. Son dogme de l’Islam est incontestablement basé sur l’authenticité des textes, sans modifications, selon le Coran, la Sunna avec la compréhension des salafs salih (pieux prédécesseurs).
Il deviendra alors l’une des principales figures de référence au sein de la salafiya.
Hadith sur la musique en islam
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Abou Malik Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y aura des gens dans ma communauté qui vont rendre licite l’adultère, la soie, le vin et les instruments de musique ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5590)
D’après Nafi’: ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a entendu un instrument de musique.
Alors il a mis les doigts dans ses oreilles et s’est éloigné du chemin.
Il m’a dit: Ô Nafi’! Est ce que tu entends quelque chose?
J’ai dit: Non.
Alors il a enlevé les doigts de ses oreilles et a dit: J’étais avec le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lorsqu’il a entendu une chose comme celle-ci et il a fait comme je viens de faire.
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4924 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud).