Beaucoup de musulmans négligent le danger et le mal de l’innovation religieuse. Pourtant, elle a pour conséquence d’altérer notre croyance ainsi que notre pratique de l’islam. Cheikh Raslan, qu’Allah le préserve, met en évidence la gravité de la bid’a dans cet ouvrage présenté par les Éditions Al-Kutub.
Le danger et le mal de l’innovation religieuse sont à éviter
L’islam rassemble plus de deux milliards de fidèles qui attestent de l’unicité d’Allah. En prononçant la chahada, ils reconnaissent également à Muhammad, que la paix et la bénédiction soient sur lui, la qualité de prophète et messager. Cela implique la nécessité de se conformer et de suivre sa tradition de manière rigoriste. Toute pratique religieuse ne se conformant pas à ses enseignements est qualifiée d’innovation en islam.
Le musulman doit s’appuyer sur le Coran et la Sounnah pour établir sa pratique religieuse. Le messager d’Allah ﷺ a notamment condamné tout acte ne trouvant pas d’origine dans les textes sacrés. Il a également ajouté à cela que l’islam rejette ces actes. Puis, lors du jugement dernier, l’innovateur devra rendre des comptes auprès d’Allah concernant les actes de dévotion non légiférés qu’il aura commis. Pour certains, on interdira même l’accès au bassin de l’envoyé d’Allah. L’innovation fait partie des interdits en islam.
Le danger et le mal de l’innovation religieuse, peu importe laquelle
Certaines personnes prétendent qu’on distingue deux types d’innovations : la bonne et la mauvaise. Pourtant, aucun verset coranique ni hadith ne vient appuyer cette thèse. Au contraire, le messager d’Allah ﷺ a réfuté toutes les innovations en employant la préposition arabe “كل”. Celle-ci se prononce “koul” et incarne le meilleur moyen de désigner un ensemble en arabe.
Il n’existe donc pas une innovation acceptée par Allah et Son messager ﷺ. Elle a surtout pour but d’égarer les gens du chemin qui mène à Allah. Certains musulmans s’exposent à cette calamité au lieu de mettre en pratique les recommandations prophétiques. L’innovation concerne la pratique mais aussi les questions d’ordre dogmatique. Elle a notamment eu pour conséquence de diviser la communauté en 73 sectes. Parmi elles, certaines prônent des idées qui entraînent vers la mécréance.
Se cantonner au suivi de la Sounnah
Le croyant ne doit pas sous-estimer le danger et le mal de l’innovation religieuse. Pour perdurer dans le chemin du haqq, il convient de se conformer au Coran et à la Sounnah. Puis, nous nous devons d’éviter les ambiguïtés.